Comment augmenter ses performances grâce à la stratégie du FOMC

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Qu’est-ce que le FOMC et quel est son intérêt ?

optimisation de la performance pour des résultats améliorés

Le FOMC, ou Comité de la politique monétaire de la Réserve fédérale (Federal Open Market Committee), est l’organe de décision clé de la FED. Il est chargé de définir la politique monétaire du pays. Le FOMC se réunit régulièrement pour évaluer l’état de l’économie et décider des actions à entreprendre pour atteindre les objectifs de croissance économique, de stabilité des prix et de plein emploi de la FED.
Parmi ses principales responsabilités figurent la fixation des taux d’intérêt directeurs, la mise en œuvre de mesures de politique monétaire telles que l’achat ou la vente de titres sur le marché ou encore la communication des orientations futures de la politique monétaire.
Dans ce cadre, pourquoi accorder une telle influence au FOMC ?
Le lien étroit qui relie la masse monétaire aux principaux indices boursiers montre que les conditions de crédit (l’évolution du bilan de la banque centrale et du taux directeur) influencent le niveau de la masse monétaire, et finalement le niveau du S&P 500. Par conséquent, avant l’annonce monétaire de la banque centrale, l’incertitude qui pèse sur le « niveau fondamental » des indices boursiers est plus grand. Les investisseurs sont alors incités à rester à l’écart du marché jusqu’à ce que l’annonce de la banque soit réalisée.
En d’autres termes, une incertitude sur le comportement de la banque centrale ajoute du risque et réduit la performance. Cette anomalie du marché se retrouve ainsi dans les faits.

Un phénomène connu des traders

Beaucoup de traders préfèrent ainsi éviter le FOMC car l’annonce de la banque centrale génère de la volatilité et des mouvements potentiellement très violents, et trop risqués. En théorie, le marché est donc susceptible de connaître une réduction de ses performances avant le FOMC, avant une détente du risque et une hausse des performances à la suite du FOMC.

FOMC et surperformance : une vieille relation ?

En 2014, une étude a montré que la quasi-totalité des performances du marché étaient concentrées dans les semaines paires suivant le FOMC. Sur près de 20 ans (1994-2014), l’investissement dans les semaines paires suivant le FOMC plutôt que sur les autres semaines a montré une claire surperformance du marché.
En définissant une « stratégie B » comme une stratégie où l’investisseur se positionne uniquement sur les semaines paires après le FOMC, l’étude parvient à la conclusion suivante :
La stratégie B aurait un ratio de Sharpe de 0,8, soit le double de celui de la stratégie A. Ceci est obtenu en ajoutant environ 3 points de pourcentage de rendement excédentaire annuel moyen et en réduisant l’écart type des rendements excédentaires annuels d’environ un tiers. Sous les résultats de la stratégie B, nous montrons les résultats relatifs à la détention d’actions au cours d’une semaine paire donnée uniquement et au maintien en dehors du marché les autres semaines. Cela montre que les semaines 0, 2 et 4 contribuent chacune de manière substantielle à la performance globale de la stratégie B, tandis que la semaine 6 est moins importante car elle représente moins de points de données pour cette semaine.
En particulier, le cycle des performances moyennes après le FOMC entre 1994 et 2014 peut être résumé comme suit (en notant 0 le jour du FOMC). Au final, le FOMC se traduirait généralement dans les semaines qui suivent par une hausse des performances du marché sur les semaines paires, ainsi qu’une réduction de la volatilité des rendements certains.

Le S&P 500 est-il encore sensible au FOMC ?

Pour valider l’intuition théorique, une étude historique a été réalisée en comparant les performances moyennes du S&P 500 avant et après le FOMC. Les résultats obtenus montrent que les performances boursières sont plutôt stables et faiblement haussières avant le FOMC. En revanche, une fois le FOMC passé, les performances boursières semblent réagir par vagues. Une première vague de performance haussière se dessine en général entre l’annonce du FOMC et les 5 à 7 jours suivants. Ensuite, une deuxième vague de performance haussière semble apparaître entre le 10e et le 20e / 25e jour après le FOMC. Au global, il y a un biais positif du FOMC sur les performances boursières jusqu’à 20 jours après ce dernier.

Profiter du FOMC : une évolution des stratégies ?

Une étude plus récente montre que la relation entre le FOMC et les performances boursières semble évoluer. Ainsi, les performances haussières se font plus rapidement juste après l’annonce. En revanche, la deuxième vague de performances haussières semble avoir été préservée. Les semaines propices aux performances haussières après le FOMC seraient alors les semaines 1, la première moitié de la 2, la deuxième moitié de la 3, la semaine 4, etc… Il y a donc un changement dans les stratégies optimales. Une stratégie d’investissement sur les semaines impaires (spécifiquement les semaines 1 et 3) pourrait ainsi être aussi performante que le S&P 500 lui-même. En prenant en compte les changements évoqués de manière plus précise (au jour près), il est vraisemblable que la stratégie continuerait de surperformer le marché.

Le bitcoin est-il aussi dopé par le FOMC ?

La relation entre le FOMC et les performances haussières semble différente sur le bitcoin (BTC). En effet, on observe un pic de performance autour du FOMC, suivi d’une chute la première semaine. Ensuite, une reprise haussière est notable jusqu’au milieu de la troisième semaine. De plus, les 10 jours avant le FOMC sont également plutôt positifs. Il est donc moins évident de distinguer un véritable effet FOMC sur le bitcoin. Malgré tout, on observe des phénomènes réguliers avec des cycles de performance autour du FOMC d’une durée proche de 25 jours, dont des phases haussières de 10 à 12 jours.

En conclusion

En définitive, le FOMC influence significativement les performances boursières. Entre 1994 et 2014, investir sur les semaines paires après le FOMC aurait assuré des performances deux fois supérieures à celles du marché. Cette règle simple semble néanmoins s’être complexifiée avec un décalage temporel. Une étude plus rigoureuse des périodes de surperformance après le FOMC permettrait de déterminer une stratégie plus optimale. Par ailleurs, cette relation semble s’appliquer différemment sur le bitcoin. Le FOMC influence clairement le cours du bitcoin. Il est important de noter que ce phénomène monétaire est essentiellement lié à la dépendance des indices boursiers à la masse monétaire. En l’absence d’annonce de la banque centrale, les marchés ajoutent objectivement du risque dans leur stratégie, ce qui réduit les performances du marché.