Sarthe : Une escroquerie à la cryptomonnaie entraîne une perte de 80 000 euros pour la famille d’une victime

Dans un monde où les cryptomonnaies sont de plus en plus en vogue, la tentation d’investir devient irrésistible pour nombreux d’entre nous. Cependant, cette quête de rendements rapides peut parfois mener à des pièges mortels, comme en témoigne une récente affaire survenue dans le sud de la Sarthe. Trois hommes, liés par des promesses d’investissement mirobolantes, se voient aujourd’hui confrontés à la justice pour une escroquerie qui a causé un préjudice de 80 000 euros à une vingtaine de victimes, dont des membres d’une même famille. Cet incident soulève des questions cruciales sur la vigilance nécessaire face à l’émergence de ces nouvelles formes d’investissement et met en lumière les dangers qui guettent ceux qui, aveuglés par l’appât du gain, négligent les risques inhérents à l’univers des devises numériques.

Les escroqueries à la cryptomonnaie sont devenues monnaie courante dans le paysage financier contemporain. En exploitant le manque de connaissances des investisseurs sur ce secteur en plein essor, les arnaqueurs utilisent diverses tactiques pour duper leurs victimes. Leur méthode la plus répandue consiste à se faire passer pour des investisseurs ou des experts en trading de cryptomonnaies, promettant des rendements qui semblent trop beaux pour être vrais, parfois allant jusqu’à 160 % de bénéfices.

Les mécanismes de l’escroquerie

Souvent, les escrocs se présentent via les réseaux sociaux ou des plateformes de discussion, où ils mettent en avant des opportunités d’investissement immédiat. Ils attirent les personnes par des promesses de gains rapides et élevés, en utilisant des témoignages fictifs ou des images de succès retouchées. Une fois qu’une victime accepte d’investir, l’argent est généralement détourné vers des comptes bancaires à l’étranger, éloignant ainsi le fraudeur de tout risque de détection immédiate.

Le rôle de l’influence social

Un autre facteur déterminant dans la réussite de ces arnaques est le rôle de l’influence sociale. Les escrocs envoient souvent des messages personnels à leurs proches ou connaissent des amis en commun, ce qui crée un sentiment de confiance. De plus, des victimes convaincues incitent leurs connaissances à investir, amplifiant ainsi le réseau de l’escroquerie. Cela explique pourquoi des individus, même ceux de bonne foi, se laissent captiver par la promesse de gains rapides et ne prennent pas le temps de se renseigner sur la légitimité des opportunités d’investissement proposées.

La psychologie de la victime

Les raisons pour lesquelles tant de personnes tombent dans le piège des arnaques à la cryptomonnaie sont variées. La psychologie humaine joue un rôle essentiel, notamment le désir de gagner de l’argent rapidement, la vulnérabilité face à des promesses séduisantes, et un manque de méfiance envers ceux qui semblent partager des intérêts communs. La complexité des cryptomonnaies ajoute une couche d’incertitude, rendant les escroqueries plus faciles à dissimuler.

Le tribunal du Mans a rendu son verdict le lundi 6 janvier 2025 concernant une affaire d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment d’escroquerie qui s’est déroulée entre mars 2017 et novembre 2018 à Marçon, dans le sud de la Sarthe. Trois hommes étaient jugés, et parmi eux, un seul a été condamné à 12 mois de prison avec sursis pour son rôle dans cette arnaque. Ce dernier devra également rembourser 51.200 euros aux victimes.

Les prévenus

Deux des prévenus, des frères originaires de Tours, ont participé à cette escroquerie. L’aîné, âgé de 40 ans, a créé en 2017 une société non déclarée et non immatriculée, après avoir été influencé par des conseils d’un influenceur sur Facebook et d’un homme se présentant comme un trader. Il a convaincu ses proches d’investir dans une cryptomonnaie, promettant des rendements mirobolants allant jusqu’à 160 %.

Le schéma d’escroquerie

Au total, une vingtaine de victimes ont été identifiées, cumulant des pertes s’élevant à 80.000 euros. En réalité, l’argent versé par les investisseurs n’était pas utilisé pour des placements en cryptomonnaies, mais a plutôt été transféré vers des comptes à l’étranger situés en Bulgarie, en Angleterre, en Allemagne et en Israël. Les fonds ont été utilisés dans des dépenses personnelle telles que des dépenses au casino ou retirés en espèces.

Déroulement de l’enquête

La situation a pris une tournure alarmante lorsqu’un autre individu a commencé à contacter les victimes, leur proposant de souscrire une assurance afin de récupérer leur argent. Cela a amené certaines victimes à réaliser qu’elles avaient été trompées. Le frère cadet, âgé de 36 ans et agent immobilier, est accusé d’avoir encouragé ses proches à investir, en mentionnant qu’il n’avait pas conscience des risques associés à ce type de fraude.

Sanctions et témoignages

Le tribunal a finalement relaxé le troisième accusé, un serrurier parisien, tout en condamnant l’aîné à des obligations diverses, dont celle de travailler et de se soigner, en plus de l’interdiction de gérer une société commerciale pendant 15 ans. Son témoignage met en lumière sa manipulation et son manque de discernement face à l’escroquerie.

Les conséquences d’une escroquerie en bande organisée, comme celle survenue à Marçon, ne se limitent pas uniquement aux aspects financiers, mais touchent également profondément la sphère émotionnelle des victimes et de leur entourage, notamment la famille. Lorsqu’une personne proche investit dans un système illégal, les répercussions sur la famille peuvent être dévastatrices, tant sur le plan psychologique que financier.

Impacts émotionnels immédiats

Sur le court terme, les victimes ainsi que leurs familles sont souvent plongées dans un état de stress intense. La trahison de la confiance, souvent associée à l’investissement de sommes importantes, engendre un sentiment d’anxiété et de désespoir. Par exemple, la mère qui a investi 1.500 euros peut ressentir un mélange de honte et de culpabilité, non seulement pour avoir cru aux promesses de gains, mais aussi pour avoir entraîné d’autres membres de la famille dans cette aventure risquée. Les conflits familiaux peuvent également surgir, alimentés par l’angoisse liée à la perte d’argent et au désir de comprendre comment une telle situation a pu se produire.

Retombées financières à court terme

Financièrement, les impacts se font rapidement sentir, avec une perte cumulative de biens. Pour une vingtaine de victimes ayant subi un préjudice total de 80.000 euros, cela signifie qu’elles doivent réévaluer leur situation financière immédiate. Cela peut entraîner des difficultés à honorer des engagements financiers, tels que le paiement de prêts, et compromettre leur capacité à subvenir à leurs besoins quotidiens. Certaines familles peuvent être forcées de faire des sacrifices, comme retarder des projets de vie (achat d’une maison, éducation des enfants) ou recourir à des emprunts pour couvrir des pertes.

Conséquences psychologiques à long terme

À long terme, les effets psychologiques peuvent perdurer. Les victimes peuvent développer une méfiance envers les investissements financiers ou des relations. L’angoisse de la perte peut engendrer des difficultés à prendre des décisions financières, voire conduire à des troubles plus graves comme la dépression. Les membres de la famille, en particulier ceux qui ont investi de manière substantielle, peuvent vivre des répercussions sur leur estime de soi, se remettant en question et éprouvant un sentiment d’impuissance, en se demandant comment ils ont pu se laisser berner.

Le fardeau du remboursement

Les obligations financières imposées par la justice, comme dans le cas de l’homme condamné à rembourser 51.200 euros, peuvent rajouter une couche supplémentaire de tension. Cela implique non seulement une charge financière pour le condamné, mais potentiellement pour sa famille, qui pourrait être amenée à contribuer au remboursement ou à supporter des conséquences économiques à long terme. En fin de compte, le coût d’une escroquerie va bien au-delà des montants initialement investis; il affecte la stabilité émotionnelle et économique des familles impliquées.

Le tribunal du Mans a rendu son verdict le 6 janvier 2025 concernant trois hommes impliqués dans une affaire d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment. Les faits se sont déroulés entre mars 2017 et novembre 2018 à Marçon, dans le sud de la Sarthe. Après délibération, deux des prévenus ont été relaxés, tandis qu’un seul a été condamné à 12 mois de prison avec sursis pour son rôle dans cette escroquerie. Cette condamnation s’accompagne d’une obligation de rembourser 51.200 euros aux victimes de l’escroquerie.

Des investissements prometteurs mais trompeurs

Au cœur de cette affaire se trouvent deux frères originaires de Tours. L’aîné, âgé de 40 ans, a fondé en 2017 une entreprise non immatriculée après avoir suivi les recommandations d’un influenceur sur Facebook. Ce dernier l’a mis en contact avec un prétendu « trader », l’incitant à convaincre ses proches d’investir dans des cryptomonnaies avec des promesses de rendements atteignant 160 %. Sa mère a investi 1.500 euros, tandis qu’une autre personne a injecté jusqu’à 15.000 euros.

Victimes de l’escroquerie

Au total, une véritable vingtaine de victimes a été identifiée, engendrant un préjudice estimé à 80.000 euros. L’argent confié n’a jamais été investi dans les cryptomonnaies promises, mais a plutôt abouti sur des comptes à l’étranger, notamment en Bulgarie, en Angleterre, en Allemagne et en Israël. Des investigations ont révélé que des fonds avaient été utilisés pour des dépenses au casino et sur des applications de VTC. Les victimes ont également reçu des sollicitations d’un autre individu, promettant de les aider à récupérer leur argent par le biais d’une assurance, une démarche dénoncée par les prévenus qui ont réalisé l’ampleur de l’escroquerie.

Un verdict mitigé

Les autres prévenus, dont le frère cadet âgé de 36 ans, ayant exercé une pression sur la moitié des victimes, se sont défendus en arguant qu’ils ne comprenaient pas les risques associés aux arnaques en matière de cryptomonnaies à l’époque. Ils décrivent l’aîné comme très influençable. Le troisième homme, un serrurier parisien, a également été relaxé. Au final, l’aîné a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, assorti de diverses obligations, notamment celle de rembourser 51.200 euros aux victimes.

Le tribunal du Mans a rendu son verdict ce lundi 6 janvier 2025 concernant trois individus accusés d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment d’escroquerie. Les faits se sont déroulés entre mars 2017 et novembre 2018 à Marçon, dans le sud de la Sarthe. Après délibération, deux des prévenus ont été relaxés tandis qu’un troisième a été condamné à 12 mois de prison avec sursis pour son rôle dans cette affaire. De plus, il est tenu de rembourser 51.200 euros aux victimes.

Des investissements illusoires

Deux des prévenus, deux frères originaires de Tours, se sont retrouvés à la barre du tribunal. L’aîné, âgé de 40 ans, a créé une société non déclarée en 2017, après avoir suivi les conseils d’un influenceur sur Facebook. Il a proposé à son entourage d’investir dans la cryptomonnaie en promettant des rendements alléchants allant jusqu’à 160 %. Sa mère a investi 1.500 euros, tandis qu’une autre personne a versé jusqu’à 15.000 euros.

Un réseau de victimes

Au total, une vingtaine de victimes ont été recensées, entraînant un préjudice estimé à 80.000 euros. Les sommes confiées à l’aîné n’ont pas été investies dans la cryptomonnaie et ont été transférées sur des comptes à l’étranger, notamment en Bulgarie, Angleterre, Allemagne et Israël. Les investigations ont mis en lumière une utilisation des fonds à des fins personnelles, notamment pour des dépenses au casino ou retirées en espèces. Lorsque l’un des complices a contacté les victimes pour leur faire souscrire une assurance afin de récupérer leur argent, l’aîné a pris conscience de l’escroquerie dont il avait été victime.

Le frère cadet, âgé de 36 ans et travaillant comme agent immobilier, est également accusé d’avoir encouragé certaines victimes à investir, bien qu’il se défende en déclarant qu’il était convaincu de la légitimité de l’affaire à l’époque. Il affirme avoir voulu soutenir son frère, prenant soin de mentionner qu’ils deux se considèrent comme des victimes d’un individu qui reste actuellement sous mandat de recherche.

Sanctions et conséquences

Le troisième mis en cause, un serrurier parisien, a également été relaxé. En revanche, l’aîné a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, assortis de plusieurs obligations allant de l’obligation de travailler à l’interdiction de gérer une société commerciale pendant 15 ans. En plus, il doit rembourser la somme de 51.200 euros aux parties civiles.